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J. BUJARD – A.-F. AUBERSON (avec une contribution de ST. DOSWALD), L’ancienne église Saint-Michel de Heitenried, une fondation d’époque romane en Singine. Archéologie fribourgeoise 30, Fribourg 2023 (publication online).

Édifiée au XIe/XIIe siècle et aménagée avec soin (sol de mortier, banquettes et barrière de chœur), l’église Saint-Michel de Heitenried est particulièrement vaste pour un lieu de culte de cette époque en campagne. Son emplacement, en contrebas du château, suggère que les deux bâtiments étaient liés et que l’église est une fondation seigneuriale. Les investigations archéologiques menées entre 1987 et 2012 ont permis de reconnaître l’évolution architecturale de l’église et de suivre l’évolution des aménagements liturgiques.

429 monnaies frappées entre le XIIIe et le XIXe siècle, ainsi que 32 médailles des XVIIe–XIXe siècles ont été retrouvés dans le sol de l’église. Bien que disséminées assez inégalement sur toute la surface de l’église, ces monnaies ont, pour la plupart et toutes périodes confondues, été retrouvées dans le chœur (20 % des trouvailles) ainsi que dans la partie la plus ancienne de la nef (60 %), agrandie plusieurs fois au cours des siècles. Elles n’étaient que dans 10 cas en connexion avec l’une des 375 sépultures et ossuaires aménagés dès le XIe siècle autour puis, dès le XVIe siècle dans l’église. La dernière phase d’ensevelissement, qui a débuté après 1626, se caractérise par l’inhumation presque exclusive de périnataux et de très jeunes enfants, rappelant les sanctuaires à répit. Même si les preuves irréfutables manquent, considérer certaines des nombreuses monnaies retrouvées à Heitenried comme des dons en reconnaissance du baptême reçu par un enfant mort ramené brièvement à la vie n’a rien d’extravagant.

Les monnaies provenant d’églises sont presque toujours des petites dénominations: ce sont les monnaies les plus petites et de plus bas aloi, utilisées par les riches comme par les pauvres, qui ont été privilégiées pour les offrandes. À Heitenried comme ailleurs, elles reflètent les quelques petites pièces perdues et non récupérées, ou constituent les reliquats des dons que les fidèles de la paroisse ou de passage faisaient pour leur salut, celui de leurs proches ou de leurs défunts.

L’intérêt principal du corpus monétaire réside dans l’abondance de petites monnaies fribourgeoises du XVIIIe siècle attestée à ce jour nulle part ailleurs (90 exemplaires unifaces). L’étude de ce lot a permis la mise en lumière de types inédits ainsi que la création d’une typologie.

Ce volume n° 30 de la série monographique Archéologie fribourgeoise paraît sous forme digitale. La monographie est accessible avec ce lien ou sur la page de Fri-Memoria, la plateforme qui regroupe le patrimoine fribourgeois écrit, imprimé, audiovisuel et numérique.

Der Büechlihau bei Füllinsdorf – Ein heiliger Ort der Kelten und Römer

Schriften der Archäologie Baselland 56, Basel 2024, 264 Seiten
ISBN Print: 978-3-7965-5031-7, ISBN E-Book: 978-3-7965-5040-9

Neue Publikation zum Kultort Büechlihau bei Füllinsdorf

Der «Keltenschatz von Füllinsdorf» mit seinen 355 Silbermünzen sorgte 2011 für grosses mediales Aufsehen. In den vergangenen Jahren hat sich ein Team von Fachleuten intensiv mit dem Fundort und den Funden – auch aus weiteren Epochen – beschäftigt. Fazit: Hier war über Jahrhunderte ein heiliger Ort der Kelten und Römer. Die detaillierten Resultate liegen nun in der Publikation «Der Büechlihau bei Füllinsdorf» druckfrisch vor.

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Der Büechlihau bei Füllinsdorf – Ein heiliger Ort der Kelten und Römer. Fotonachweis: © Archäologie Baselland.

Ein Münzhort mit Beziehungen

Die Detailuntersuchung der Münzen durch den Experten Michael Nick legte weitreichende Beziehungen in der keltischen Welt offen. Vor allem ostwärts gibt es in den süddeutschen Ansiedlungen in Altenburg und Manching bei Ingolstadt Münzen, die mit den gleichen Stempeln geprägt wurden. Der Hort befand sich möglicherweise im Besitz eines oder mehrerer Soldaten. Niedergelegt wurde er in den unruhigen Zeiten um 90/70 vor Christus, einer Phase, in der am Oberrhein mehrere offene Grosssiedlungen zugunsten befestigter Anlagen aufgegeben wurden. Das Fundbild lässt vermuten, dass die Münzen nicht im Boden vergraben, sondern leicht erhöht, beispielsweise in einem hohlen Baumstamm, versteckt wurden. Weitere Objekte legen nahe, dass der Fundort in der damaligen Zeit ein heiliger Hain war. Ob die wertvollen Silbermünzen als Opfer an eine Gottheit gedacht waren oder ob es um den Schutz des wertvollen Besitzes durch Aufbewahrung an einem heiligen Ort ging, muss offenbleiben.

Spezielle Funde auch aus der Römerzeit

Bei den Suchgängen kamen zahlreiche weitere Funde zum Vorschein, die zeigen, dass der Büechlihau bereits vor und vor allem auch nach der späten Eisenzeit von Menschen aufgesucht wurde. Aus der Römerzeit gibt es weitere bemerkenswerte Münzdeponierungen, aber auch Objekte wie einen Statuettensockel oder Schreibgriffel, die auf ein Fortleben als Kultort hinweisen. Zudem gibt es Indizien, dass der weithin sichtbare Berg zur Einrichtung des Vermessungsnetzes der römischen Koloniestadt Augusta Raurica verwendet wurde und zusammen mit anderen Heiligtümern eine Art «Schutzring» um die Siedlung bildete. In nachrömischer Zeit nutzte man die strategisch günstige und markante Lage des Hügelzuges zur Errichtung einer hochmittelalterlichen Adelsburg auf dem Rücken und später, in der Neuzeit, zur Anlage einer Schanze am Hügelfuss.

Eine grundlegende Publikation für Fachleute und interessierte Laien

Das Kollektiv von Rahel C. Ackermann, Andreas Fischer, Reto Marti, Michael Nick und Markus Peter hat mit der Publikation zu den Funden vom Büechlihau einen wichtigen Mosaikstein für das Verständnis der regionalen Frühgeschichte vorgelegt. Die Untersuchungen sind darüber hinaus aber auch grundlegend beispielsweise für die Typologie der keltischen Kaletedou-Quinare oder die Forschung an ähnlich gelagerten Fundorten. Wie alle Bücher der Reihe «Schriften der Archäologie Baselland» spricht auch «Der Büechlihau bei Füllinsdorf» mit seinen fundierten, aber verständlichen Texten und der reichen Bebilderung sowohl Fachleute wie auch interessierte Laien an.

Der keltische Münzschatz von Füllinsdorf. Fotonachweis: © Archäologie Baselland.
Der keltische Münzschatz von Füllinsdorf. Fotonachweis: © Archäologie Baselland.

Quelle: Archäologie Baselland

Inhaltsverzeichnis: PDF (Archäologie Baselland)

Buchbestellung: Schwabe Verlag

Links der Archäologie Baselland:

Medien: Telebasel, punkt6 vom 18.01.2024

CH. FROIDEVAUX, Histoire économique et monétaire en Suisse occidentale (1589–1818)

Neuchâtel 2019, ISBN 978-2-88930-275-8, 956 pages, coffret de trois volumes.

Avec cet ouvrage en trois volumes, Charles Froidevaux propose une histoire monétaire de la Suisse occidentale et un catalogue des monnaies neuchâteloises.

Le premier volume propose une histoire monétaire de la Suisse occidentale. Cette étude se situe au carrefour de plusieurs domaines : l’histoire, l’histoire de la pensée économique, l’histoire des crises monétaires et des affaires critiques de faux-monnayage qui en découlent à Berne, Bâle, Neuchâtel et Genève, la numismatique, la statistique, la métrologie et la généalogie. En plus de présenter une histoire monétaire globale de la Suisse occidentale sur plusieurs siècles, le livre se veut aussi une sorte d’encyclopédie et donne des outils pour comprendre l’histoire monétaire, les crises monétaires, les dévaluations, les équivalences entre les différentes monnaies – notamment avec le royaume de France –, ainsi que les relations entre les monnaies des États de Suisse occidentale. Pour la première fois, une analyse de la monnaie de Romagne (Romandie) est formulée. Monnaie de compte, elle permettait de synchroniser les monnaies entre les régions de langue française et celles de langue allemande de la partie occidentale du Corps helvétique.

Historie économique et monétaire en Suisse occidentale (1589–1818)
Historie économique et monétaire en Suisse occidentale (1589–1818). Crediti photo: © Editions Alphil (Editions Alphil).

Le deuxième volume est un catalogue incontournable des monnaies neuchâteloises, tant pour les chercheurs en numismatique que pour les collectionneurs. Pour chaque monnaie neuchâteloise, il propose une présentation selon les normes actuelles de la numismatique. Les monnaies sont inventoriées selon la collection dans laquelle elles sont conservées, avec numéro d’inventaire, provenance, dimension et poids s’ils sont disponibles. Les collections privées sont séparées des collections publiques pour permettre aux collectionneurs d’évaluer la rareté des variantes et leur potentiel d’apparition sur le marché. Un tableau de correspondances entre les références de l’ouvrage de Wavre, Demole et Montandon publié en 1939 et celles de ce catalogue-ci permet aux musées et aux collectionneurs de mettre leur inventaire à jour.

Le troisième volume est consacré aux sources, aux bases documentaires et à l’analyse détaillée des éléments présentés dans les deux premiers. Les documents essentiels cités dans le premier volume ou dans le catalogue y sont transcrits ou photographiés. L’auteur a rassemblé des tableaux généalogiques, plusieurs documents sur le faux-monnayage (dont la correspondance y impliquant des membres du Conseil d’État neuchâtelois) et sur les conséquences des conférences monétaires, sous l’Ancien Régime, pour les différents États de la partie occidentale du Corps helvétique. Les techniques de lecture des documents monétaires anciens y sont développées, de même que la transcription des abréviations et la manière de déchiffrer les mandats affichant les cours des espèces dans la partie occidentale du Corps helvétique. Le lecteur y trouvera encore une présentation des techniques de fabrication des monnaies et du rôle des maîtres-monnayeurs et graveurs, ainsi que les comptes de fabrication et les volumes de production de l’atelier de Neuchâtel. La dernière partie du volume analyse les relations entre l’industrie du faux-monnayage et les familles au pouvoir à Neuchâtel.

Texte: Editions Alphil

Vous pouvez commander le coffret de trois volumes directement chez Editions Alphil.

P. NAGY, Archäologie in Rheinau und Altenburg: Prospektionen im schweizerisch-deutschen Grenzgebiet (Monographien der Kantonsarchäologie Zürich 51), Zürich – Egg 2019.

Die Kantonsarchäologie Zürich wollte es genau wissen: Was lässt sich über ein Gebiet herausfinden, wenn man es mit allen zur Verfügung stehenden Methoden untersucht? Die interdisziplinäre Auswertung und Zusammenschau tausender Fundobjekte, von Luftbildern, Sondiergrabungen und archäologischen Tauchgängen seit 2004 brachten neue Erkenntnisse zur Siedlungsgeschichte sowie zum Leben und Arbeiten in Rheinau ZH und Altenburg (D) von der Urgeschichte bis ins 21. Jahrhundert.

Zahlreiche Pilger besuchten Rheinau im 17. bis 19. Jahrhundert. Immer wieder verloren sie Abzeichen, die sie von einer ihrer Wallfahrten mitbrachten. Crediti photo: © Kantonsarchäologie Zürich).
Zahlreiche Pilger besuchten Rheinau im 17. bis 19. Jahrhundert. Immer wieder verloren sie Abzeichen, die sie von einer ihrer Wallfahrten mitbrachten. Crediti photo: © Kantonsarchäologie Zürich).

Die numismatischen Objekte der Fundjahre 2004–2012 wurden im Münzkabinett Winterthur bearbeitet (Koordination B. Zäch). In thematisch gegliederten Beiträgen sind die verschiedenen Fundgruppen kommentiert und mit vollständigem Katalog inklusive Abbildungen und Kartierungen vorgelegt: 155 keltische (zusammenfassend), 36 römische sowie 286 mittelalterliche und neuzeitliche Münzen, 26 Rechen-/Spielpfennige, 26 Plomben, ein päpstliches Siegel, 5 Typare, 219 religiöse Medaillen und Kreuze sowie 9 weitere numismatische Objekte. Damit ist «Rheinau 2004–2012» der grösste Bestand an Münzen, religiösen Medaillen und weiteren numismatischen Objekten aus Prospektionen, der bisher in der Schweiz publiziert wurde.

Aus numismatischer Sicht sind insbesondere die folgenden Beiträge hervorzuheben:

Kapitel IV.2 Münzen

  • M. NICK, Die spätlatènezeitlichen Münzen aus Rheinau, S. 164–168 (Zusammenfassung; ausführlicher Katalog und Auswertung siehe IFS 12, Fundstelle ZH-19, S. 1583–1617, Taf. 102–106); zur Fundverbreitung P. NAGY, Die Kartierung ausgewählter Fundgruppen, S. 222–234, bes. S. 224–227 mit Abb. 235–239. (PDF)
  • CH. SCHINZEL, Die römischen Münzen aus Rheinau, S. 169–171, Katalog S. 327–328, Kat. 693–727, Taf. 26–27; zur Fundverbreitung NAGY, a. O., S. 227–230 mit Abb. 240–243. (PDF)
  • F. HÜRLIMANN, Die mittelalterlichen und neuzeitlichen Münzen und Rechen-/Spielpfennige aus Rheinau, S. 171–189, Katalog S. 328–344, Kat. 728–1039, Taf. 28–38; zur Fundverbreitung NAGY, a. O., S. 230–231 mit Abb. 244.

Kapitel IV.3 Plomben, Warenmarken und Gewichte

  • R. C. ACKERMANN – B. ZÄCH, Plomben, Warenmarken und Gewichte aus Rheinau – Zeugen der Wirtschaft im Alltag, S. 189–196, Katalog S. 344–346, Kat. 1040–1074, Taf. 38–40. (PDF)

Kapitel IV.4 Siegel und Siegelringe

  • M. MATZKE, Siegel und Siegelringe aus Rheinau, S. 197–198, Katalog S. 346, Kat. 1075–1080, Taf. 40. (PDF)

Kapitel IV.5 Kultusleben

  • S. DOSWALD, Die Devotionalien aus Rheinau, S. 198–204, Katalog S. 346–361, Kat. 1081–1299, Taf. 41–54; zur Fundverbreitung NAGY, a. O., S. 230–231 und Abb. 245. (PDF)
  • W. HÖRSCH, Das Kloster Rheinau und die Laien im 17. und 18. Jh. – pastorales Kultusleben am Hochrhein in bewegten Zeiten, S. 205–219; zu religiösen Medaillen und weiteren Wallfahrtsandenken bes. S. 215–216.

Kapitel V Räumliche Verteilung

  • P. BRETSCHER, Streufunde aus dem «Mistschleier» – Bemerkungen aus volkskundlicher Sicht, S. 220–221.

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